14.2.07

Sarkozy ne répondra pas

Il est facile de prédire que Sarkozy ne répondra pas à ma question embarrassante sur la fin effective du monopole de la Sécurité sociale. Il aurait déjà dû y répondre, étant donné le nombre de votes qu'elle a recueillis.

C'est en fait le genre de question à laquelle il ne peut répondre ni positivement, ni négativement. Il ne répondra pas négativement, car, comme le reste de la classe politique française, il est bien informé au sujet du soi-disant "monopole". On n'imagine pas non plus une réponse positive, ni même très vaguement positive, car ce serait accepter de mettre à bas toute l'usine à gaz redistributrice franchouillarde, et réveiller les bastions syndicaux qui vivent sur la bête.

La rupture n'est donc qu'un mot, même pas une velléité. Merci Monsieur Sarkozy, les syndicats vous sont reconnaissants de contribuer ainsi à la perpétuation de leurs privilèges. Et les salariés continueront de voir avec désespoir plus de 20% de leur revenu (cotisations patronales et salariales d'assurance-maladie, CSG, CRDS) partir dans le trou sans fond de la Sécurité sociale qui fait de la France la risée du monde civilisé.

7 commentaires:

privat a dit...

Je suis arrivé aux mêmes conclusions.
Vu qu'il veut "rassembler les Français" il se doit de ratissser large et donc ne surtout pas evoquer des questions qui reveilleraient tout germe d'anti-collectivisme.
Sarko ne vaudrait donc finalement pas tellement plus que les autres.
Rien que pour çà, je crois qu'au premier tour je vais voter FILLIAS...

Stan Selene a dit...

Le petit Nicolas est quand meme le successeur de notre CHI nationale

Stan Selene a dit...

Le petit Nicolas est quand meme le successeur de notre CHI nationale

privat a dit...
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.
privat a dit...
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privat a dit...

D'une part, la question est de savoir si les votants sur le site www.debat-sarkozy.fr sont représentatifs de l'électorat de NS.

D'autre part, les Français dans leur grande majorité trouvent dans l'Europe nettement plus d'inconvénients que d’avantages : plombier polonais, inflation masquée par le passage à l’Euro, délocalisation vers l’est, ouverture des frontières aux produits et à l’immigration, libéralisation des prix de l'énergie, constitution foireuse, adhésion de la Turquie et autres pays inconnus et sous-développés, expatriation fiscale...

Si on demande à chaque individus ce que l’Europe lui a apporté en plus, il aura du mal à y répondre spontanément.
Tout ces aspects ne contribuent pas à redorer le blason de politiques qui n’ont pas su nous convaincre que cette Europe était bonne pour nous.
Certains candidats se sont engouffrés dans ces thèses et prétendent s’opposer à cette Europe, trop vite nommée “Europe ultra-libérale”.
Et pourtant, si un candidat osait mettre au grand jour cette révolution, les Français toucheraient enfin et très concrètement un aspect positif de l’Europe car ils connaîtraient une hausse immédiate de leur pouvoir d’achat, avec toutes les conséquences économiques positives que cela aurait (hausse de la consommation donc baisse du chômage donc rentrée fiscales donc réduction de la dette...)

Ensuite, cela entraînerait de tels bouleversements que les services publics seraient entraînés dans un mouvement inéluctable de reformes, choses dont la France à grandement besoin, et cela aussi relancerait l’économie du pays.

Le problème est que si un candidat de premier plan s'engouffrait dans cette question à ce stade de la campagne, on ne disposerait pas du temps nécessaire d’ici les élections pour que le débat soit clarifié à temps.

On imagine tout de suite la riposte de la nunuche et de son neuneu prétendant que NS est ultra-libéral, antisocial...etc. Mauvaise pub.

Il faut donc espérer que celui qui sera élu osera dès le début de son mandat ouvrir cette porte....

Dan a dit...

Il semble évident que M.Sarkozy ne souhaite pas répondre à cette question pourtant cruciale. Un signe qu'il compte bien prolonger la terrible politique du "ni-ni" qui nous conduit droit dans le mur. Il continuera a financer notre chère Sécu en accumulant une dette explosive dont le remboursement sera laissé aux générations futures. Car si l'Etat s'arroge le droit de s'endetter à l'infini, le devoir de rembourser en incombe toujours ... au contribuable!